Yesterday to tomorrow

Narrateur : Lui


00h30, je rentre par le dernier métro, l’alcool coule dans mes veines. Trois, allez quatre apéritifs, autant pour le vin, et 3 digestifs. Il est clair que je commence à être allumé.

C’est le meilleur moment pour écrire, je sors mon bloc et mon stylo de la poche intérieur de mon manteau.

La plupart de mes barrières sont tombées, je pourrais vous raconter n’importe quoi, puis le regretter le lendemain. Mais par chance, ce que j’écris passe d’abord par l’intermédiaire d’une feuille de papier. Plus tard lorsque j’écrirai ceci, j’aurais l’esprit clair (normalement) et de fait les propos que je tiens à l’heure actuelle pourront être expurgé.

Ne vous faîtes pas d’illusion tout ce que je narre dans ce blog est voulu (censuré ?), il y a certaines choses dont je ne vous parlerai pas. Car j’ai beau utiliser un pseudo, et bien que je ne vous connaisse pas et que vous ne me connaissiez pas, il y a des événements, des pensées dont je ne vous parlerai pas. Jamais !

Il y a en moi des meurtrissures et des défauts (vices) enfouis en moi qui ne regarde que Moi.

C’est pour les mêmes raisons que je n’ai pas donné l’adresse de ce blog à mes proches. Car eux sauraient lire entre les lignes tout les non dits qui pourraient transparaître dans mes écrits malgré moi. Je ne désire pas qu’il me tombe dessus à chaque fois que je poste en me demandant : « attend là, tu as dis ça, est ce que cela veut dire que…  »

Ce blogue est devenu l’équivalent d’un carnet intime. Que vous de parfaits inconnus le lisiez ne me dérange pas. Cela n’aura aucune conséquence sur ma vie dans « le monde réel »,  ce qui ne saurait pas le cas si il s’agissait d’un ami ou d’un parent.

Terminé pour aujourd’hui, je viens d’arriver à destination, je rentre me coucher, bonne nuit à tous…